errant de rocher en rocher, paniqué, il soulevait, presque un par un, le moindre caillou qu’il trouvait.
« ce n’est pas possible… merde, non, pas moi… putain, c’est pas possible! Merde!!! »
toujours pas essoufflé, quelques auréoles au niveau de ses aisselles agrémentaient la trainée de sueur qui avait déjà trempé le dos de son t-Shirt.
Et il courrait toujours!
Il remontait le cours absent de ce torrent asséché à la recherche de ce précieux semble-t’il disparu
« Ah, j’aurais du venir plus souvent…
Merde!
Maintenant, il ne reste que quelques larmes… »
Assis sur le plus gros des rochers, celui qui a force d’obstruer le passage avait générer ce torrent de mots si violent, il s’amusait finalement de voir combien il était petit désormais.
« Ô frustration, n’est-ce donc la tout ce qu’il reste de toi? »