Il y a d’abord une souffrance.
Une souffrance parce-qu’il y a une blessure
Une blessure parce-qu’il y a l’égo
Cette ineptie portant à croire que notre soi est important…
Et cette souffrance est violente.
Elle était là dès notre (re)naissance.
Et même bien avant…
Mais ça c’est une autre histoire…
Alors, on cherche à la faire passer.
Temporairement.
Nécessairement temporairement.
Parce-qu’on ne la comprend pas…
Notez qu’on ne cherche pas non plus.
Alcool, Sexe, Jeux, Travail, Relations prétendument sociales ou supposément amoureuses…
Cette souffrance est stupide.
Elle ne fait mal que dans le vide.
Elle est vicieuse aussi.
Elle s’adapte au traitement.
Les plus malins en trouvent un nouveau,
Les plus faibles augmentent la dose…
Mais elle revient.
Car la coquine exige qu’on l’a regarde.
Elle veut qu’on l’écoute, qu’on ait enfin le courage d’apprendre sa langue pour comprendre ce qu’elle cherche à nous dire depuis la nuit des temps…
« Tu continues à croire que tout ceci existe, n’est-ce pas?
Tu persistes à vouloir m’éviter, me cacher, m’ignorer, alors que tout est si simple…
Je ne suis là que parce-que ton esprit malade te fait croire que l’on te fait mal.
Parce-qu’il se met en colere contre tout…
Ton boulot, tes amis, ta ville, tes amours, tes collègues…
Oublies-toi et apprends l’amour veritable.
Alors tu comprendras que ce n’est que ton esprit qui te fait croire que j’existe…
Ou continue à te droguer avec ce(ux) qui te passe sous la main.
Mais années après années, vie après vie, je serai toujours là. Toujours plus forte… »