Parfois, je me laisse entrainé…
Dans des conversations qui ne sont pas les miennes.
A échanger des pensées polluantes.
Jusqu’à formuler des phrases automatiques sur des sujets sans intérêt.
La pluie et le beau temps ne me dérange pas tant finalement.
Ce n’est pas engageant.
Ça ne me coute pas plus qu’un sourire ou une poignée de main.
Mais parler des autres…
Me prononcer sur ce qu’ils font ou cherchent à être?
Pourquoi faudrait-il donc que je me laisse aller à cela?
Juger leurs actes?
Envisager leurs pensées?
Expliquer leur comportement?
Interpréter leur motivation?
Mais pourquoi donc devrais-je tomber si bas?
Pourquoi surtout quand ils ne sont pas là?
Et pourquoi agresserais-je en pensées, potins ou même en ragots, toutes ces personnes souvent supposées être celles que j’aime?
J’ai suffisamment à faire dans cette vie pour ne pas y ajouter le poids de celle des autres.
Aussi signifiantes qu’elles puissent être pour moi.
La plupart du temps, il vaut mieux se taire. J’ai habité sur une île où tout le monde parlait des autres, c’était peu évolutif et surtout aliénant.
ça me rappelle mon autre vie… ou je faisais partie de « radio crochet » local… mais, les « autres » font partie de notre vie et il est très difficile de ne pas en parler.
@angelina
Peu évolutif oui, et totalement aliénant à la longue
@zinzin29
Bien sûr, mais quand les sujets de conversations ne tournent qu’autour des absents, souvent en des termes peu aimants, n’est-ce pas surtout que l’on n’a rien d’autre à se dire? N’est-ce pas surtout que l’on ne veut pas parler de l’essentiel?