Et puis rien n’a changé
Quand tout a changé
Rien n’a changé
Et j’en fus soulagé
Elle était toujours là
Reconnaissable
Toujours tout près. En moi
…et bien palpable
Pareille que je l’avais laissée
Quand elle s’était laissée empaquetée
La même douleur
Celle que combat mon corps
Et emprisonne mon cœur
La même douleur
Celle qui me fait hurler
Et aussi aphone qu’avant
Tout a changé
Et pourtant, rien n’a changé
Et qu’il en soit ainsi
Est admirable ceci dit
Que les variations de ma vie
Que les modulations de mon humeur
Valent plus qu’un changement de couleur