La seule chose qui puisse être jugée est celle que l’on a expérimenté.
Le reste n’est que principes intérieurs stupides, absorbés auprès de la civilisation extérieure.
Il en est notamment ainsi de toutes nos obsessions récurrentes.
De notre rêve évidemment.
Mais de tous nos fantasmes immatures pareillement.
Même si l’on sent pourtant qu’ils ne sont qu’une distraction dangereuse à la réalisation de soi.
Mais si ils reviennent ainsi nous taquiner aussi régulièrement, c’est qu’ils veulent être vécus.
« Tu le sens que tu pourrais nous ignorer.
Mais nous sommes toujours là pourtant,
Attirant facilement ton esprit indiscipliné
dans notre stupide guet-apens.
Alors viens, car tu ne pourras pas passer ailleurs.
Viens.
Confronte-toi à nous!
Et alors nous te respecterons.
Et alors, tu comprendras que tu peux nous ignorer.
Car tu nous auras vécu.
Tu sauras par l’expérience,
que tu peux définitivement nous écarter du chemin. »
Et ainsi, et comme toujours d’ailleurs, la seule question que l’on puisse se poser à soi-même est…
« Et pourquoi pas? »