Ces terriens sont désespérants

Le plus inquiétant est qu’ils soient parvenus à disposer de technologies aussi avancées tout en vivant encore à une époque affective préhistorique.

Le culte du pouvoir y reste omniprésent, et la domination de l’autre, quel qu’il soit, sous quelque forme que ce soit, une preuve de réussite sociale.

Toute leur société est basée sur une rareté factice.
Ils parviennent à se convaincre qu’il n’y a pas assez pour tous.
Pas suffisamment à manger pour tous.
Pas suffisamment d’emploi pour tous.
Pas suffisamment d’amour pour tous.
Pas suffisamment de bonheur pour tous.

Et ainsi, la majorité d’entre eux choisit de se contenter d’une vie médiocre, plutôt que d’oser vivre vraiment.

La philosophie de l’être, le principe de la survivance de l’âme, sont encore tellement peu ancrées dans leurs sociétés, qu’il leur faudra encore quelques siècles de destruction avant de se résoudre à les reconnaitre.

D’autres parviennent pourtant à aller au-delà des propagandes de la peur.
Mais leur manque d’antériorité affective fait rapidement courir la plupart après des ersatz d’épanouissements.
Du sexe, de l’argent, des biens…
Toutes ces facilités qu’ils veulent Avoir, collectionner…

L’humain est généralement frustré, mais ne sait pas vraiment pourquoi.
Il finit donc systématiquement par rechercher un de ces semblables qui a la gueule du coupable, étant à milles lieux d’accepter qu’il est le seul responsable de sa médiocrité.
La violence, physique, morale, verbale, est partout dans cette société et les conduit régulièrement à des autodestructions massives.