Le pèlerin reconnait son chemin au son du doute qui l’assaille régulièrement.
Après tout, peut-être que ce n’est pas par là non plus?
Il se souvient des nombreux autres sentiers qu’il a massé avant d’enfin le retrouver.
Il se souvient de ces routes qu’il s’obstinait à croire siennes quand la-petite-voix au creux de son âme lui criait pourtant le contraire.
Une fois arrivé au début du chemin, la-petite-voix s’était adressé à lui une dernière fois:
Tu es où tu dois être.
Ma mission est terminée.
C’est à toi de jouer désormais!
Puis elle s’était tut.
Enfin soulagée.
Le doute du pèlerin qui arpente enfin son chemin, c’est le bruit de ce silence.