Traduit de l’allemand par Claude David
Acheté… pas bien cher… dans une librairie Landaise
Synopsis:
«C’est l’histoire, excessivement répugnante dit l’auteur, d’un homme qui se réveille changé en cancrelat. Cette transformation est un châtiment imaginaire que Kafka s’inflige. Et son personnage est celui qui ne peut plus aimer, ni être aimé: le conflit qui se déroule dans une famille bourgeoise prend une ampleur mythique.»
Revue:
Intéressant à lire dans la foulée de La Lettre au Père puisqu’on saisit ainsi immédiatement que la famille de Gregor Samsa que Kafka décrit ici n’est autre que la sienne.
Fable terriblement lucide et désespérée sur la vacuité de la plupart des relations humaines. Leur superficialité et leur apparence.
Fable, déjà aussi, sur l’aliénation du travail, qui fait oublier le bon sens.
Fable terriblement noire ou l’on comprend encore un peu plus comment l’adjectif kafkaïen a plus entré dans le langage populaire.
Citations:
Nada!