Le retour du boulet (de l’Objectif)

«Je ne vais jamais jusqu’au bout.
J’aime les trophées, mais aller les chercher m’ennuie.

Si je sais que je peux l’avoir, à quoi bon perdre mon temps et mon énergie pour une quête dont aucun épisode n’est véritablement mystérieux ou excitant?
Pour autant, si la quête m’apparaît incertaine ou par trop inconnue, je la rangerai rapidement au rayon des fantasmes immatures qu’il est inutile de poursuivre…»

Voilà…
C’est l’entame brute d’un billet débuté il y a pas loin d’une année.

A une époque où je pensais parvenir à me lasser de tout…

Mais de trophées, je crois que l’on finit par se moquer une fois que l’on naît.
Entendez que l’on est là où l’on doit être.

Car le concept même du trophée, de l’objectif, n’est qu’une invention puérile pour faire avancer chacun sans trop y réfléchir.

On se moque des trophées quand on est arrivé.
On se moque d’arriver quand on fait ce qui doit être.
Car l’on se moque de faire quand on est.