Cette chanson, je ne saurais encore pleinement dire si je l’aime ou si elle m’agace.
Je l’aime parce-que il ne faut pas attendre plusieurs écoutes pour voir que c’est un tube.
Je l’aime parce-que dès la première écoute, on en reconnait la signature.
On pourrait alors y voir un manque de créativité, d’évolution, mais après tout, cette signature-là, Placebo ne l’a piqué à personne.
Et c’est sans doute aussi un peu pour tout ça aussi qu’elle m’agace.
Ça et cette montée de trompettes hésitant entre Penny Lane et Sowing the Seeds of Love et qui, à mes oreilles, s’est un peu perdu sur ce morceau.
A la fois, j’aimerais voir Placebo faire autre chose que du Placebo.
Mais je leur reconnais tout le mérite de très bien faire ce qu’ils choisissent de faire depuis plus de 10 ans.
Et je préfèrai toujours entendre un groupe nous délivrer ce qu’il a, plutôt qu’en écouter un autre, au hasrad Muse, nous délivrer ce qu’il aimerait être sans que cela ne vienne plus vraiment des tripes.
Et puis, ses mots à cette chanson résonne pas trop mal cette semaine.
Don’t leave me here to pass for time
Without a map or road sign
Don’t leave me here my guiding light
Et sinon cette semaine, j’ai surtout écouté Metric, Placebo, Archive, Radiohead et Editors.