A choisir un film a regarder sur un écran minuscule encastré dans un dossier tandis que votre casque tente d’éteindre le bruit des réacteurs, on a peu d’espoir d’apprécier sur une jolie pépite…
Et la carlingue se transforme dans cette prison que l’on se permet de trouver étrangement réaliste…
Et j’admire alors la finesse avec laquelle Tahar Rahim joue l’évolution de la personnalité de Malik
Et j’admire la performance de Niel Arestrup en vieux mafieux corse, aussi effrayant qu’attendrissant
Et je me surprend à ressentir la dilution de la notion de mal chez El Djebena… Et à la comprendre…
Et je me délecte de l’étrange morale que j’y trouve:
peut-être qu’à trop chercher le père, on oublie qu’on ferait bien mieux de le devenir
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