Ils m’effraient un peu certes, mais en fait, ça fait du bien d’en revoir de temps à autre.
Pour mesurer le chemin parcouru.
Réaliser la qualité des quelques z’uns et z’unes qui m’entourent désormais.
Cette introduction laisse à penser que j’évoque là de bien sombres personnages.
Détrompez-vous!
Au contraire!
Ce sont des êtres humains bien sous tout rapport!
Agréables, limite charmants de prime abord…
Juste un peu trop auto-satisfait à mon goût.
De leur culture.
De leur savoir.
De leur expérience et de leurs choix.
Tellement auto-satisfait et convaincu, que la comparaison à ce qu’ils n’aiment ou ne savent pas est non avenue.
Un rictus frivole suffira à signifier ce qu’il est entendu: ils font partie de cette caste indiscible, de ceux qui savent que la médiocrité, ce sont les autres…
Tout cela, c’est de la progeria morale et culturelle en réalité.
La cétaitmieuxavant-ite contractée à 30 ans à peine.
A moins que…
Aprés tout, peut-être avait-il raison?
Bienvenue chez les ch’tis ne saurait être comparé à La Grande Vadrouille.
Desprosges ou Coluche sont les référents éternels de l’impertinence moderne.
Comment puis-je oser penser que la Star Ac’, c’est kif-kif bourriquot avec Champs-Elysées. Que Koh Lanta c’est aussi fun que La chasse aux trésors…
L’ouverture d’esprit préformaté de ces futurs cadres sup’ m’inquiète à vrai dire.
Pas pour notre avenir collectif dont je n’arrive à me soucier qu’à travers une espèce de curiosité visionnaire.
Non, c’est plutôt que… Et si c’était contagieux ?