C’est tellement con d’aimer un couple!
Il n’y à rien de plus insupportable qu’un couple!
Mais non… Je ne recycle pas un de mes énièmes couplets sur l’absurdité de la vie amoureuse. Et puis vous le savez ou le sentez bien. Si derrière mon apparence sympathique se cachent quelquefois des mots en pierre cynique, il y a aussi derrière cette façade un coeur qui bat fort pour une sélection de ses semblables.
Uniquement pour mon personal Reader’s digest, certes! Ma crème des crèmes. Greatest Hits only!… Et puis, je ne compte pas passer le reste de ma vie en hermite solitaire, voyons!
Mais voyez-vous, le couple personnifié, certains disent fusionnels, me dégoute littéralement. Pour l’avoir largement expérimenté, je ne supporte plus de voir passer ces couples, dans un théâtre, un magasin, un TGV. Et de réaliser que bien que je puisse observer deux corps, entendre deux voix même, il n’y a en réalité plus qu’une personne… cet affreux « nous ».
Et malheureusement, en général, le « nous » est juste le résultat de la victoire de la personnalité de l’un(e) sur l’autre.
Comme ces gentils puppys qui suivent leur « douce » dans les magasins, ou s’assoient sagement ou elle indique dans un théâtre.
Ou ces jolies chattes, docilement assises à la droite de leur homme qui se descend des bières en traitant d’enculé un écran géant dans un bar.
Je n’ai rien contre le nous, puisque c’est bien là que peux résider la beauté d’une relation amoureuse. Mais tous ces fiers représentants du « nous » cannibalisant n’ont pas pu ne jamais entendre l’une des plus brillantes leçon du grand Jacques…
…Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi, il y a l’amour et il y a moi…
Jacques brel La valse à mille temps
envoyé par IAOpaline