Living together.. Oh Oh Oh

La forme classique de la relation amoureuse est absurde. En écrivant cela, je met évidemment de côté le caractère justement irrationnel de l’amour, mais ça m’intéresse de creuser la question.

En réalité, la question qui me fait le plus cogiter est le lien de cause à effet entre une relation amoureuse qui dure et le fait de vivre ensemble. D’un point de vue rationnel, ces deux aspects pourraient être considérés comme indépendants. Au pire, peut-on accepter un aspect pratique pour deux personnes vivant à plus de 30 minutes l’une de l’autre, et souhaitant se rapprocher, voire un aspect d’optimisation matérielle permettant de partager certains coûts pour améliorer le pouvoir d’achat, ou certaines tâches pour gagner du temps libre… Et évidemment, l’arrivée d’enfants « oblige » à la vie en commun. Enfin, a priori…

Mais dans tous ces cas, on pourrait choisir de se rapprocher sans vivre constamment sous le même toit…

Ca me remet en tête cette expression qui me met désormais un peu mal à l’aise : « Je suis avec machin » Mais merde, non! Et permettez-moi d’insister sur ces mots, mais Merde NON!! Non, tu n’ES pas avec machin. Tu as une relation amoureuse, sexuelle, amicale, ou quoi que ce soit avec machin, mais tu n’es pas, tu ne te definis pas comme avec l’autre. Je sais, avec l’âge, je deviens tatillon sur les mots…

A la lumière de mon expérience amoureuse, il me frappe pourtant de constater que, dans des contextes differents, la decision de vivre ensemble etait insensée. C’est certes un aspect pratique qui l’a justifiée, ou qui tentait de le faire, mais cette décision était avant tout catalysée par la peur de voir la relation mourir. On pourrait voir dans cet attachement à-tout-prix, une forme d’amour évoluée. Je ne retiens que la peur justement, l’opposé de l’amour…

A une époque ou les prix de l’immobilier menacent de s’effronder, Jub propose, à nouveau oserais-je dire, une mesure révolutionnaire pour soutenir la croissance. Obliger les couples à disposer de deux logements séparés…

Ne me remerciez pas mes amis, c’est cadeau!

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