Dépendance et discipline…

Un thread sur Seesmic aujourd’hui qui m’a donné envie de nettoyer un vieux post…

La liberté est le but à atteindre pour l’être individualiste que nous sommes heureusement devenus dans cette civilisation. Pas d’attaches, de contraintes, je veux faire ce que je veux, uniquement ce que je veux.

Le terme même de discipline est souvent à bannnir. Il sous-entend d’autres notions. D’obligations, d’impératifs, de règles. La discipline serait quelque part l’opposé de la liberté.

On veut vivre selon ses propres désirs, ses impulsions, ses tentations. Toute tradition est à rejeter. Je veux vivre mes rêves (fantasmes), aimer qui je veux, m’amuser comme je veux.

L’etre individualiste, en portant à l’extreme le besoin de liberté et d’indépendance, rejette la discipline et abusera de ses… dépendances.

Atteindre son idéal, ses rêves, exige au contraire discipline et rejet une à une de toutes ces dépendances. Dépendance classique à l’alcool ou à la clope, dépendance affective, aux jeux ou à la rêverie.

Il faut visualiser le but à atteindre, puis tous ses points de passage obligés, et se soumettre avec humilité à une implacable discipline, sans s’écarter de la ligne. Comme le coureur de 110m haies qui tout en franchissant les haies une à une ne quitte jamais des yeux la ligne d’arrivée.

Tout cela peut apparaitre un peu vieille France, sentir la fleur de Petain. Ce n’est pourtant pas un rejet du modèle actuel individualiste. C’est l’application implacable de sa logique. Atteindre (et définir) ses buts, exige d’abandonner ses dépendances en s’appliquant une rigoureuse auto-discipline.

Tout un programme…

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