Paralipomènes

Alors que mes états d’âme m’amenaient à écrire ceci puis cela, le hasard a voulu que je lise ce livre de Kafka.

Le texte original m’ayant nécessité une dizaine de lectures pour assurer une bonne ingestion, j’ai pris la liberté d’en adapter la traduction initiale de Bernard Patrat.

« Il ne veut pas se lever. A cause d’une certaine lourdeur. Le préssentiment d’une couche disposée pour lui, et qui n’est qu’à lui. Un sentiment d’y être en sécurité quoiqu’il arrive.

Mais il ne veut plus y rester couché non plus. A cause d’une inquiétude qui l’en chasse. A cause de sa conscience, de son coeur battant sans fin. A cause de la peur de la mort et de son désir de la réfuter.

Tout cela l’empêche de se reposer et il se relève.

Ce debout/couché, voilà sa vie!

Mais en réalité, il n’y a là aucun chemin qui mène à la vie. »

Ce chemin-là n’est que peur sans amour véritable.

...et Aussi

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