Réflexions sur le péché, la souffrance, l’espérance et le vrai chemin

Il y a pour les hommes deux pêchés capitaux: impatience et paresse. L’impatience les a fait chasser du paradis, la paresse empêche qu’ils reviennent.

Passé un certain point, il n’est plus de retour. C’est ce point-là qu’il faut atteindre.

Un premier signe d’un début de connaissance, c’est le désir de mourir. Cette vie-ci semble insupportable, une autre, inaccessible.

Tu gravis une pente raide (…) si bien que les pas en arrière peuvent aussi n’être dus qu’à la nature du terrain, et tu ne dois pas désespérer.

Aux aguets, pleine de crainte et d’espoir, la réponse rode autour de la question, scrutte désespérément son inaccessible visage, la suit sur les chemins les plus absurdes possibles, c’est-à-dire ceux qui éloignent le plus possible de la réponse.

Réflexions sur le péché, la souffrance, l’espérance et le vrai chemin – Franz Kafka

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