J’aimerais bien être constant.
Mais j’ai trop le goût du laisser-aller pour cela.
La fascination du désespoir urbain.
Une tendance non assouvie à la débauche.
Le désir d’absence de lendemain.
Inconséquences.
C’est dans mes veines. Je suis infecté. Qu’y puis-je alors?
L’accoutumance à cette souffrance capitaliste merdique.
Plaisir non avoué de l’urgence à la décrire quand elle monte.
Pathétique.
Vivre fatigue?
Ou fatigué de vivre?
Ou fatigué d’être fatigué?
Que j’aimerais être celui que je serais déjà si j’aimais tant l’idée de l’être…