Listening to : The Kills – Midnight Boom
J’écrivais hier à propos de l’accalmie de ma tempête neuronale du mois de Mars.
La derniere nuit de Mars aura tout de même été l’occasion de fortes bourrasques, assez incompréhensibles d’ailleurs…
Il a fallu attendre plusieurs heures pour qu’un sommeill paisible s’installe enfin…
Quelle sale nuit!
Cette sensation d’une espèce de bruit de fond de cerveau, non identifié, non explicable, et qui ne veut pas cesser malgré la fatigue…
Cette prise de conscience vivide de la dichotomie âme/esprit. L’esprit, incontrolable, part dans tous les sens sans autoriser à l’âme l’accès à sa dé/reconnexion nocturne…
Plus prosaïquement, cette envie folle de s’auto-engueuler. Genre : « C’est fini ce bordel? Y en a qui veulent dormir ici!! »
Et physiquement, cette tension abdominale incompréhensible, qui accélère le rythme cardiaque, et empêche le corps de se mettre en veille…
Alors… Une demande de coup de main spirituel… Entendu me semble-t’il… Une chaleur m’entoure alors. Tellement puissante qu’elle m’effraie et me réveille… Merde!… Puis plus en douceur, dans les songes oniriques, elle m’amène enfin dans les bras de Morphée…
C’est à ce moment là que, pour la premiere fois depuis longtemps, j’entends au loin ma petite chienne « pleurer »… Certains diraient « hurler a la mort »… Mais surtout le son d’un enfant qui pleurerait dans son coin. Cela a dû duré 30 sec, peut-être 1 min, mais c’était saisissant de peur…
Pourtant pas de dégats dans le salon ce matin.
A-t’elle senti quelque chose?
J’ai effectivement ce souvenir qu’elle avait déjà hurlé ainsi par le passé, en passant à côté d’une ambulance venant chercher un corps.
Quoiqu’il en soit, ce matin, malgré mes 2/3 petites heures de sommeil, je ne suis pas totalement HS…
Merci bien.