C’est pourquoi il est tellement important de laisser certaines choses disparaître. De s’en libérer. De s’en défaire. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, et parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose, n’attendez pas que l’on reconnaisse vos efforts, que l’on découvre votre génie, que l’on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles. Non par fierté, par incapacité, ou par orgueil, mais simplement parce-que ce qui précède n’a plus sa place dans votre vie. Fermez la porte, changez de disque, faites le ménage, secouez la poussière. Cessez d’être ce que vous étiez, et devenez ce que vous êtes.
L’amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l’emprisonner, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous rend perdus et confus.
Si quelqu’un est capable d’aimer son partenaire sans restriction, sans condition, il manifeste l’amour de Dieu. (…) ll aimera son prochain. S’il aime son prochain, il s’aimera lui-même. S’il s’aime lui-même, les choses reprennent leur place. L’Histoire change.
Ils peuvent être heureux avec les enfants, mais cela n’a ni amelioré ni aggravé la relation qu’ils ont entre eux. Ils continuent à se croire le droit de contrôler l’autre. Ils continuent à penser que la promesse d’être heureux pour toujours doit être tenue, serait-ce au prix du malheur quotidien.
- Parce-que je suis amoureuse et que j’ai peur de souffrir.
– N’aies pas peur. Le seul moyen d’éviter cette souffrance, ce serait refuser d’aimer.
La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir ce qui me convient le mieux.
Quand nous sommes sur le bon chemin, nous suivons les signes, et quand de temps à autre nous faisons un faux pas, la divinité vient à notre secours, et nous empêche de commettre une erreur.
Il vaut mieux avoir faim que de rester seul. Parce-que quand vous êtes seul, et je ne parle pas de la solitude que nous choisissons mais de celle que nous sommes obligés d’accepter, c’est comme si vous ne faisiez plus partie de l’espèce humaine.
Elle a eu des mots généreux pour mon activité professionnelle. Elle a dit que je savais combiner la technique et l’intuition, la discipline et l’amour.
Ils sont démocratiques quand ils parlent de politique, mais ils sont fascistes quand ils parlent de culture. Ils pensent que le peuple sait choisir ses gouvernants, mais ne sait pas choisir ses films, ses livres, sa musique.
Paulo Coelho - Le Zahir (extraits)