Je t’aime, tu sais.
Je t’aime très fort.
Je sais que je ne te le dis jamais
Mais je n’y pense pas voilà tout…
Et puis, je n’imagine pas que tu apprécies l’entendre.
Ils disaient tous que tu étais si froide, distante, inaccesible…
Ereintante, stressante, instable, volatile…
Que même si un jour tu me dévoilais tous tes charmes
Ce n’était que pour mieux me laisser seul le lendemain.
Sur un quai obscur.
Tous, ils m’ont promis que sans toi, je serais plus heureux.
Qu’il n’était qu’hommes apaisés loin de ton excitation permanente
Et que je devrais m’y laisser tenter.
Y gouter au moins.
Ne serait-ce qu’une fois pour voir, sentir, ressentir…
Une jolie de l’est de la France.
Douce et attachante.
Ou même une exotique d’un autre continent.
Chaude et pourtant si apaisante.
Mais la vérité, c’est que je ne saurais pas te quitter.
Car jamais je ne pourrais totalement t’oublier…
Ce n’est pourtant pas une promesse.
Car même si un jour à une de ces faiblesses je cédais,
Il ne serait pas une minute sans que je pense à toi
Et à tout ce que tu me faisais.
Il ne serait pas une journée sans que je te regrette
Et pense à tout ce que tu me promettais.
Je ne sais pas si notre histoire durera toute la vie tu sais.
Mais au moins aujourd’hui, je veux te le dire…
Paris, je t’aime…
NB: Photo « Pont d’Iéna » de Robert Doisneau (1945)