Il est toujours plus facile de croire à sa propre bonté que d’affronter les autres et de lutter pour ses droits personnels.
Tu m’étonnes Paulo… Tu m’étonnes…
Oh, je ne vise personne en reprenant cette phrase. Je me vise juste moi-même.
T’es vraiment un pauvre type Jub… Après tout, qu’y a-t-il de si admirable dans ta vie pour vouloir croire que tu es une personne juste, un être de bonté et de lumière ?
Honnêtement, elle est pourrie ta vie, Jub. Tu le sais bien. Il ne suffit pas de jongler avec les mots, d’esquiver en rhétorique toute critique, pour te convaincre que tu fais le bien.
Et après tout, on ne peux réellement être le bien qu’en expérimentant le mal jusqu’au bout. Et Jub, tu n’es pas allé assez loin dans le mal pour pouvoir aller bien loin dans le bien. Tu n’as pas eu assez peur du mal que tu as fait, pour sincèrement aimer le bien que tu n’es pas capable de faire.
Tout est une question de contrôle et de choix.
Tu as raison Paulo. Mais aujourd’hui, je ne choisis que de contrôler mes pulsions destructrices, de les mettre sous cloche. Jusqu’à quand ?
…Angels or Devils, we don’t care…