On reconnait un grand concert à quelques détails.
Les sourires sur ceux qui en sortent.
L’énergie dont ils sont remplis.
C’est à ça que l’on reconnait aussi les meilleurs moments d’une vie.
A la sortie de ces instants magiques, on est persuadé d’avoir enfin résolu l’énigme de sa vie.
D’avoir mis de côté les boulets auxquels on s’était attaché.
Les poids que l’on s’obligeait à supporter.
Les barrières que l’on s’était évertué à construire.
A la sortie de la Salle Pleyel ce Jeudi soir, il n’y avait que ces sourires et ces certitudes qui arpentaient le trottoir.
L’effet évident d’avoir écouté pendant deux heures, un Ange nous chanter sa vie.
Un Ange qui peut chanter « I need another world, this one’s nearly gone » sans en paraitre désespéré ni même bêtement vindicatif.
Puisque c’est un Ange qui le dit…
Un Ange qui est venu dressé de sa robe d’ange, ornée de l’âme de son chat récemment décédé, dont il confia les conversations qu’il continuait à entretenir avec lui.
Dont il avoua la proximité au point d’avoir décidé d’absorber l’esprit de l’animal en lui.
Quand l’Ange nous dit alors que nous devions penser qu’il était fou, il ne se trouva personne pour le contre-dire.
Puisqu’on ne contredit pas un Ange.
Mais il n’y avait personne pour le penser sincèrement.
Un Ange ne peut être fou puisque il est Ange.
Alors quand l’Ange chante, on l’écoute en pensant en confiance à sa vie.
Quand l’Ange chante, on a juste envie de vivre.
NB: Désolé pour l’image quasi-inexistante sur cette vidéo de contrebandiers.
C’était le prix à payer pour ne pas risquer l’exclusion…
Comment peut-on interdire de partager des moments aussi sublimes?