But pourtant I am the best non?

La douleur n’est pas réelle.
Je le sais.
Aucune douleur ne l’est.
Je pourrais retourner une bonne trempe à cette mauviette d’enfant intérieur en lui disant d’arrêter de se pisser dessus, ou de pleurer sur le manque d’amour, reconnaissance, vénération ou tout autre mot de cet acabit absurde, mais cela n’y changerait rien…

Le seul pronom interrogatif qui va avec cela, comme avec toute douleur mentale est « Pourquoi? »
Et que personne ne vienne me dire que je me branle trop le cerveau car la trempe que je n’ai pas donner à ce trou du cul d’enfant intérieur, je la lui retourne immédiatement!

Alors pourquoi ?
Non, pas pourquoi en une semaine ai-je eu à vivre trois situations similaires me renvoyant à cette même question?
Si il y en a encore pour croire au hasard, ou s’amuser des coïncidences, je ne suis plus de ceux là depuis bien longtemps.

Mais pourquoi conserver à trente ans bien tapées cette candeur de…
De…
Bordel…
Ne me regardez pas ainsi, cela ne m’aide pas vraiment…
Je ne sais même pas le décrire.
C’est vous dire comme cette boule d’égo est grosse pour bloquer ainsi mon réseau neuronal pourtant parfait…

Et c’est bien là l’objet de cette prise de tête.
Le seul fait de tenter de le décrire me parait totalement absurde.

Ce n’est pas la peur ne pas/plus être aimé, non.
Cela serait le stade au-dessus.
Ou en-dessous.
Quelque chose comme l’horreur de ne pas/plus être le… le… le plus… le mieux à… le meilleur pour… L’affront de ne plus être simplisibest quoi…

Mais merde!
Comment peut-on même envisager de penser cela?
Comment ai-je pu acquérir ce narcissisme abjecte consistant à inconsciemment espérer que le monde, tous les mondes, tout vos mondes tournent autour de moi…
Comment puis-je être indisposé, titillé, gêné d’apprendre, parfois des années après les faits que les autres ont continué leur vie après que je sois parti en claquant la porte ?
Pire, comment puis-je être auto-scandalisé, limite nausééé, voire amertumé, de constater que ces mêmes autres non content d’avoir repris une vie normale, sont allés jusqu’à penser que leur vie d’après-moi est mieux que celle d’avec-moi ??

COMMENT ???
SCUSAMI ?
WAS PASSIERT DENN DAS???
IT IS NOT DAMNED POSSIBLE FOR CHRIST SAKE!!!

Bordel, n’oubliez pas que je suis une incarnation divine sur terre.
Regardez bien mes cheveux et ma barbe.
On pouvait précédemment me prendre pour une Tortue.
Mais désormais, c’est clairement au Christ himself que je ressemble, non?

Et vous oseriez me dire que vous êtes plus heureux sans moi qu’avec moi…
Bah merde alors!
Diantre!
Comment est-ce possible?!

...et Aussi

4 comments to But pourtant I am the best non?

  • Je crois que le « Pourquoi » est important surtout quand on est face à des situations répétitives qui nous montrent qu’on a un truc à comprendre, qui tapent toujours dans les mêmes blessures, là où ça fait super mal. Des blessures à guérir d’urgence pour calmer ce fameux enfant intérieur qui nous gouverne si souvent. Si tu le permets, je te conseille de jeter un oeil sur le livre : « Les cinq blessures de l’âme… » de Lise Bourbeau. Il y en a d’autres qui traitent du sujet, mais celui-ci m’est venu à l’esprit.

  • Jub

    @angelina
    Mais permets-toi bien sûr! ;-)
    Merci pour tous tes commentaires que j’apprécie beaucoup.
    En la matière, je ne suis pas encore sûr de comprendre l’étendu du pourquoi.
    Je crois qu’une boule de noeud est remonté ces derniers jours, et qu’elle est bien complexe à démêler.
    Sans doute à suivre ces prochains jours.

  • et si c’était tout simplement une peur bien justifiée ma fois, du changement professionnel, personnel (habitat)…
    Pour ceux qui se sentent mieux sans toi, et je pourrais ajouter pour mon cas perso…., sans moi, s’ils ne nous méritaient pas????
    en tout cas, je suis bien mieux AVEC TOI.

  • Jub

    @zinzin29
    Merci de la tentative d’explication. Mais pour le coup non, ça n’a rien à voir avec des changements à venir. Car ces changements, j’ai déjà bien du mal à avoir la patience de les attendre venir…
    Quant à savoir si l’on me mérite, je t’avoue ne pas me poser la question. Ou peut-être ne pas vouloir laisser mon égo se la poser en ces termes.