Ils considéraient la vie un peu trop sérieusement.
Ou à un certain niveau, ils ne la considéraient pas assez justement.
Cette expérience exceptionnelle qu’ils appelaient vie, ils la prenaient à juste titre comme un jeu.
Mais l’erreur qu’ils s’obstinaient à faire étaient de croire qu’il en existait une règle.
Que le règlement avait été révélé il y a longtemps.
Transmis de générations en générations
Et qu’il s’agissait d’accumuler des points
De sexe et d’argent
De pouvoir
De victoires
Sur les autres
Toujours
L’emporter sur l’autre était le but du jeu
Et se contenter de jouer à ce jeu stupide sans bien en comprendre le sens.
Comme dans cette chanson désespérée…
Cause it’s a bittersweet symphony this life
Trying to make ends meet, you’re a slave to the money then you die
No change, I can’t change, I can’t change, I can’t change,
but I’m here in my mold , I am here in my mold
It justs sex and violence, melody and silence
I’ll take you down the only road I’ve ever been down
C’est dommage…
Car dans le contexte de cette civilisation de primate, le principal défi de ce jeu est de comprendre qu’il n’a pas de règles arrêtées ni d’objectifs communs clairement identifiés.
Qu’il y a un but assurément
Ou plutôt six et quelques milliards de buts.
Et que la beauté cachée de cette expérience est qu’ils sont parfaitement compatibles
Comme un sorte d’équation mathématique superbe dont la solution est évidente
Se changer soi-même, juste soi-même, pour apporter sa pierre à l’évolution de l’humanité
Se changer soi-même, et uniquement soi-même, sans se préoccuper de toutes ces distractions futiles que l’on faire passer pour objectifs de vie.
Se changer soi-même, par et pour soi-même, puisque cette itération du jeu, nous sommes seul à le jouer.
Quelques uns sont là pour jouer leur jeu avec nous, mais personne ne le jouera pour nous.
Rien à voir avec des bittersweet symphonies ces vies…
Quand je vois combien tu tombes juste, je crois que je vais arrêter d’écrire et attendre que tu le fasses à ma place.
@v.
Merci… (écrit-il en rougissant)