Il n’avait pourtant rien vécu de particulièrement désagréable.
Et sa journée n’avait pas plus revêtu les habits d’un trop morne ordinaire.
Il eut été facile de suspecter le ciel capricieux, et ses litres de larmes trop longtemps retenues, d’avoir pollué les idées des humains végétant sur ce béton mouvant.
Mais ce n’était pas ça.
Pour le coup, il avait même eu le bon goût de glisser quelques rayons bleus sur la fin.
Histoire, sans doute, de parer à toute accusation hâtive.
C’était juste une de CES journées.
L’une de celles qui débute avec un estomac noué.
L’une de celles dont on sait qu’elle se terminera comme elle avait commencé.
Que l’on pourrait bien essayer toute artifice, se soumettre à mille distractions pour y remédier, rien ne saura la panser.
Ce n’était qu’une de CES journées.
Et au cours de laquelle, il n’avait qu’à être évidemment.
Comme en chaque instant.
Sans l’espoir d’un lendemain qui chante.
Sans même l’impatience du retour dans le monde onirique.
Puisque de ces journées, qu’elles soient étrangement belles ou médiocres, il n’y a qu’une leçon à tirer…
Elles finissent toujours par passer.
belle conclusion, peut être que les sales journées font paraître les belles encore plus belles