Pour mes lecteurs anglophobes, vous pouvez passer sur les textes en anglais pour lire ma traduction personnelle et rapide!
Il y a cet homme.
Enfermé dans un corps dont il ne sait que faire.
Hurlant à la mort pour pouvoir en sortir.
C’est comme ça que ce film débute…
Cette première scène, c’est évidemment Bodysnatchers de Radiohead qui l’illustre.
Riff de guitare saturé pour décrire ce mec paumé mais toujours aussi fasciné par sa grande cité.
…I have no idea what you are talking about
I am trapped in this body and can’t get out…
Le film avancerait en même temps que la musique, débouchant sur ce caressage de guitares plus délicat où le personnage principal hurlerait son désespoir social en courant après un train dans lequel il ne parvient jamais à monter…
Pour autant, on comprend vite qu’il reste optimiste le mec.
Viscéralement même.
Il aimerait simplement qu’on l’aide. Ou juste parvenir à s’aider lui-même.
Alors quand arrive cette scène où il pleure sur cette société qui l’emprisonne, sur ces vies qu’il n’arrive pas à vivre, cette scène où, de désespoir, il appelle à l’aide son ange gardien, le morceau qui l’accompagnerait ce serait Fix You de Coldplay.
Et Chris Martin jouerait le rôle de l’ange gardien qui lui sussurerait…
Le mec est en fait un combattant.
Un combattant sensible, mais un combattant.
Il va pas lacher l’affaire.
Jamais.
Jusqu’au bout il cherchera à vivre sa vie comme lui l’entend.
Là, le film passe par un flash back. On comprend que quelques années plus tôt, le mec a reçu ce message salvateur :
« Débarasse-toi de toutes tes dépendances! De la plus insignifiante à la plus lourde! »
Dès lors, chaque jour, il y aura veillé. Depuis cette révélation, il a beaucoup évolué.
Logiquement, à ce moment du film, la bande originale enchainerait sur les doux arpèges d’Elliott Smith sur Independence Day.
Dès lors, malgré la souffrance affichée au début du film, il est clair que le type est sur le chemin.
Qu’il a commencé sa révolution interne il y a quelques temps déjà, et qu’elle touche à sa fin.
Il n’a plus peur même si il ne sait pas encore clairement où il veut aller.
On aperçoit encore ses vieux démons qui l’entourent.
Mais il ose désormais les regarder dans les yeux.
Sur cette scène, le type aurait pris l’avion, et chanterait lui-même I’m not Sorry de Morrissey à travers le hublot.
Le film touche à sa fin.
Le type est arrivé.
Il a enfin cessé de regarder derrière avec nostalgie ou devant avec crainte.
Il a trouvé son chemin à lui.
Sa quête.
Sa légende personnelle comme dit l’autre.
Symboliquement, il marche, libre, sur la plage d’une ile de rêve, à l’aube d’une journée radieuse. Une Ile, comme la chanson de Jacques Brel qui accompagne ces dernières images.
…Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d’être sage
Ou que 20 ans est le bel age
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d’aimer…
The End.
Générique de fin.
Arrive alors LA chanson!
La plus belle parce-que la plus simple.
Tout y est dit… et un de ces « vers » sert toujours de sous-titre à ce blog.
All you need is Love des Beatles.
Scénario écrit par Jub sur une idée originale transmise par Julien…
– Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et expliquer pourquoi?
– Rajouter en 6e position « LA » chanson
– Faire une playlist des 5 titres
– Taguer 5 personnes de votre choix
Si l’idée de cette introspection musicale vous plait autant qu’à moi, faites-vous plaisir mes amis!
Et la playlist, là voilà!
Très sympa la façon dont tu as répondu à cette patate. J’aime bien.
Well done
Je m’en vais écouter ta playlist maintenant.
@Julien : Merci! C’est une des meilleures patates chaudes que j’ai reçu. Une introspection musicale sympathique à faire.
thanks.. very good
Karmacoma » Cinq chansons pour décrire, une chanson pour tout dire great article thank you.