Je reste un peu sur ma faim.
Sans doute parce-que j’attendais plus.
Probablement parce-que j’espérais au moins les mêmes sensations, la même énergie que celle ressentie ce soir de Novembre au Bataclan.
Cold War Kids reste un des groupes les plus prometteurs de ces dernières années.
Mais…
Mais entre les deux concerts se sont écoulés 6 mois.
6 mois de tournée entre Europe et États-Unis
6 mois à jouer, rejouer et re-rejouer les mêmes morceaux.
6 mois durant lesquels un concert bouillant à Pawwwis est peut-être passé d’un événement extraordinaire à un show de plus pour eux.
Et puis peut-être, sans doute, le fait qu’on n’est jamais tout à fait le même homme chaque jour, et que ce qui peut sembler ENOOOORME un soir peut devenir banal un autre.
Cold War Kids a bien mis le feu à la Cigale ce mercredi soir.
J’ai sautillé comme un gosse aux premières notes de Mexican Dogs.
Je me suis, à nouveau, laissé impresionné par la voix rock et haut perche de Nathan Willett.
Je me suis encore amusé du spectacle du bassiste, Matt Maust, trompant l’ennui de lignes de basses simplistes, en arpentant la scène de long en large, filant des coups à ses potes, jouant avec son instrument comme un danseur avec son partenaire.
J’ai kiffé la passion du guitariste, Jonnie Russell, sur chaque morceau.
Mais il reste pourtant ce Mais indiscible, somme de toutes ces petites observations sans importance.
Mais Merci tout de même! Car c’est tout de même un bon show.