Cold War Kids

Il y a des concerts dont il n’y a pas grand chose à dire. C’était juste.. juste… Enfin…
J’ai un peu l’impression de me répéter à vrai dire. Trois concerts cette semaine, trois moments merveilleux, même si une certaine intensité mise à part, les trois artistes ont peu en commun…

Ce soir, j’ai commencé par trainer trois quart-d’heure juste devant la porte d’entrée du Bataclan. Attendant patiemment que les revendeurs viennent au prix, assez peu raisonnable pour un concert complet d’un groupe à la mode, que j’avais fixé. Vers 20h15, deux jeunes filles qui avaient dû m’identifier comme solution de dernier recours au cas où les pro ne leur rachèteraient pas la place à bon prix, sont venues me la proposer pour un montant inférieur à celui que j’étais prêt à leur offrir…

Reste qu’à faire l’acheteur impitoyable dans le froid du boulevard Voltaire, j’ai loupé la première moitié du groupe islandais (encore un!) qui assurait la première partie. Hjaltalin a livré cette pop dynamique que j’affectionne. Et puis, ne serait-ce que pour voir un basson dans un groupe pop de quatre instruments, cela vaut le déplacement.

Et puis sont donc arrivés les quatre gamins fantastiques de la guerre froide. En fait, il n’y pas grand chose à dire du concert. C’était juste un bon concert pop. De ceux dont on ressort avec les mollets en marbre.

Comme à l’accoutumée, je suis resté stoïque lors du premier morceau, Mexican Dogs, afin de pouvoir partager un court extrait du spectacle. Et j’avoue être assez satisfait du résultat.
Et puisque ils ont choisi d’enchainer sur le merveilleux We Used to Vacations, je n’eus pas à attendre pour débuter ma célèbre danse du fan de pop. Elle consiste à sautiller d’une jambe sur l’autre, de plus en plus vite, et de plus en plus haut. Pour le coup, le morceau en question étant mon préféré, j’ai même doublé ce mouvement jambier de quelques basculements de tête de droite à gauche, allant jusqu’à lever les bras en l’air en hurlant « This will all blow over in time »

Oui, ce concert était bien lancé. Et à vrai dire, il n’y a pas grand chose à ajouter pour le décrire. Les morceaux se sont enchainés pendant une heure et quart environ. Je crois que le bassiste, Matt Maust, a dû parcourir quelques kilomètres à force d’arpenter la scène. Le guitariste, Jonnie Russell, n’avait guère l’air moins excité de jouer devant nous.

Mais le mot de la fin doit revenir à la voix de Nathan Willett. Juste pour la mettre en exergue sincèrement, car je ne vois pas comment la décrire. Une espèce d’alchimie étrange entre l’urgence d’un chanteur punk, et un aspect lyrique qui pourrait faire penser au Bono des débuts…

Écoutez la vidéo ci-dessus, et peut-être comprendrez-vous ce que je veux dire… Ou pas ?


Cold War Kids – Mexican Dogs – Live from Bataclan

Pour la playlist, je suis parti de la photo que j’ai posté à la fin du show. Mais je suis sûr qu’ils ont fini par Saint-John, et me demande du coup, si il n’en manque pas d’autres. Si des fans passent par ici, je suis preneur d’un éventuel complément…

Playlist : Mexican Dogs / We Used to Vacation / Every Valley is not a Lake / Something is not Right with Me / Every Man I Fall For / Robbers / Coffee Spoon / I’ve seen enough / Hang me up to dry / Relief / Dreams Old Men Dream / Cryptomnesia /// Quiet Please / Hospital Beds / Saint John

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1 comment to Cold War Kids

  • […] Je reste un peu sur ma faim. Sans doute parce-que j’attendais plus. Probablement parce-que j’espérais au moins les mêmes sensations, la même énergie que celle ressentie ce soir de Novembre au Bataclan. […]