C’est un concert dans lequel j’ai eu du mal à entrer.
Sans doute en raison de mon agacement d’être aussi mal placé pour le prix payé, a fortiori quand il s’agissait aussi d’un cadeau que je faisais.
Ce billet n’est pas une tribune contre l’inflation exorbitante des prix des concerts à l’heure où l’on nous bassine avec la chute des ventes de disques… Mais bon…
Et puis, j’ai fini par y entrer tout de même.
Plus ou moins au moment du morceau que j’ai filmé d’ailleurs.
Et dès lors, j’ai vraiment kiffé!
Les tubes s’enchainent et chacun d’entre eux fait remonter un souvenir différent.
Les mots s’écoulent avec une telle élégance que je me remémore ainsi, comme le français est aussi une langue qui se chante bien.
Pour peu qu’on en respecte sa musicalité propre.
Mentions spéciales à Caterpillar, Le Baiser et surtout Rive Gauche qui m’a littéralement foutu la chair de poule.
Un spectacle à l’image du personnage.
Élégant, jusque dans les anecdotes-entractes entre morceaux.
Des petites histoires où l’on en apprend un peu plus sur les filles à queue de cheval.
Où l’on nous révèle la journée de travail typique d’un chanteur.
Et où l’on découvre que Vincent Delerm et Bénabar ont tenté de kidnapper Laurent Voulzy, désormais donc retenu dans une cave pour parer à tout nouvel incident.
Ce côté cabaret qui m’avait un peu barbé chez Delerm justement, est parfait chez Souchon.
Même la séance de karaoké sur Quand j’serai KO et Foule Sentimentale parvient à ne pas tomber dans le cliché.
En sortant, faisant le bilan d’une semaine de concert commencée avec le rock de Placebo, et poursuivie par le Folk Off! du Café de la Danse, je songe que tout cela n’a décidément en commun que les quelques minutes que durent généralement une chanson.
Que cela n’a absolument aucun sens de vouloir comparer.
Qu’un « genre » musical n’est définitivement pas une caste, ou un drapeau derrière lequel se ranger.
Puisque la beauté de la musique est que l’on peut sincèrement tous les apprécier.
Comme l’on peut bien être plusieurs personnes en une seule.
j’y étais grace à toi… même impression, que la langue française peut être belle Un vrai moment de bonheur, que j’ai eu la chance de partager avec toi, merci
Hello,
Apres U2, souchon
Madame est une fan de Souchon et je l’ai donc invitée à aller le revoir, pour la troisième fois en une dizaine d’années, mais elle (moi aussi) était toujours aussi contente d’y aller. On se posait malgré tout des questions, comment ça allait être ? comment allait il être ? Qu’allait il chanter ? Beaucoup de chansons du dernier album (un brin de déception)?
Et bien nous l’avons retrouvé encore plus épatant qu’auparavant : classe, fin, enjoué.
Nous avons trouvé que ce dernier concert était vraiment formidable !
D’abord Le chanteur : Alain Souchon: tout en élégance.
Ses chansons: mélodies qui résonnent, qu’on fredonne, qui nous renvoient à des émotions, ses textes qui parlent de nos faiblesses, de notre attirance pour les robes légères :-), des cadors, des hommes avec des bouts de plastique vert au bout de leurs bras.
Son arrivée très classe sur scène après cette ‘première partie’ ‘réalisée’ par les chanteurs ‘Mr Tout Le Monde': des gens qui se sont filmés chantant du Souchon avec tout leur coeur, qui ont envoyé ça sur le Net et dont des extraits ont été projetés sur le rideau de voile blanc de la scène).
Son jeu de scène avec ses anecdotes sur la chanson française, les femmes à queue de cheval
Bref j’ai trouvé qu’il avait donné un coup de jeune à ses chansons et à son spectacle: j’ai trouvé les jeux de lumière impeccables,bien aimé la mise en scène, l’enchainement des chansons, et comme tu le dis très justement le karaoké c’était très très sympa. Nous avons eu une ambiance formidable avec des spectateurs debouts, enthousiastes frappant dans leurs mains et manifestant de la joie. Merci M. Souchon !