- Il aurait du être boulanger tiens!
- Ah bon! Pourquoi dis-tu ça? N’as-tu pas vu qu’il s’agissait du vétérinaire?
- Si bien sûr!
- Mais à chaque fois que je le vois passer dans la rue, il tient une baguette à la main…
- Ah c’est vrai ça? Tu as raison alors. C’est un boulanger qui s’ignore…
- C’est ce que je dis!
- Le boulanger aussi d’ailleurs..
- Mais il l’est déjà lui!
- Oui mais non. Il aurait dû être médecin. Le boulanger ne devrait pas être boulanger…
- Ah, c’est possible… Pourquoi crois-tu qu’il devrait être médecin?
- Bah, quand je l’aperçois le matin, il porte toujours une blouse blanche.
- Ah c’est sûr que… Et le médecin d’ailleurs, tu en penses quoi toi?
- Bah c’est évident. C’est un banquier incompris. Faut le voir tous les soirs, à la fermeture de l’agence, faire des pieds et des mains pour expliquer au guichetier son métier.
- Et oui. C’est triste mais c’est ainsi.
- Et oui…
- Ah tiens, voilà le guichetier qui passe justement! Tu savais qu’il avait un chien?
- Bien sûr, il le promène tous les matins!
- Ah…
- …
- …
- C’est dommage qu’on ne les connaisse pas mieux tous les quatre. Nous, on pourrait leur dire ce qu’ils doivent faire…
Voila, tu as modernisé le vieux proverbe : l’habit ne fait pas le moine, par, la profession ne fait pas l’individu_
…et j’aime bien la version anglaise
Don’t judge a book by its cover