A priori, choisir un film dont l’arrière de la jaquette débute par ce qui suit consiste à prendre un risque.
Le pays est frappé par une épidémie de cécité qui se propage à une vitesse fulgurante.
Les premiers contaminés sont mis en quarantaine dans un hôpital désaffecté où ils sont rapidement livrés à eux-mêmes, privés de tout repère. Ils devront faire face au besoin primitif de chacun : la volonté de survivre à n’importe quel prix.
Seule une femme n’a pas été touchée par la » blancheur lumineuse « . Elle va les guider pour échapper aux instincts les plus vils et leur faire reprendre espoir en la condition humaine.
Ça sent à plein nez le bon navet du dimanche soir dont le seul plaisir consistera à se marrer de clichés qui s’y promèneront.
Mais avec notamment Mark Ruffalo et Julianne Moore au casting, j’avais pourtant plutôt un bon pressentiment.
Le film terminé, je suis épaté de l’avoir vu si délicatement mené.
Les clichés sont là évidemment, mais ils ont largement laissé au vestiaire leurs habits clinquants et humides.
Le film comporte quelques longueurs, une ou deux scènes dispensables, notamment celles des « femmes », mais on se laisse largement conduire, curieux de savoir si sera évité l’écueil d’une fin facile et décevante.
Sans laisser la possibilité d’une suite, la conclusion laisse le spectateur à ses pensées, à ses et-si et à ses parallèles avec notre civilisation.
Puisqu’il me faut bien étalonner un peu ces critiques que je commence, je lui donne un joli 13/20.
A voir!