Lorsque Daniel Plainview entend parler d’une petite ville de Californie où l’on dit qu’un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d’aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston…
J’imagine que tout est critique est construite entre le tryptique de l’oeuvre intrisèque, son spectateur, tout aussi intrinsèque d’ailleurs, enfin complété du contexte dans lequel il prend conscience de la dite oeuvre.
Visionner un film aussi intense que There Will Be Blood quelques heures à peine après la fin d’une nuit trop courte pour avoir été sobre constitue ainsi un pilier assez branlant pour la construction d’une critique dithyrambique.
Pas besoin d’avoir l’œil bien vif pour noter la performance exceptionnelle de Daniel Day-Lewis. Une de plus me souffle-t’on.
Pas besoin d’avoir l’oreille attentive pour s’imprégner de l’ambiance ténébreuse tapissé par Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead. On me chuchote cette-fois ci que je ne serais pas objectif?
Mais mon cerveau était de bien trop ensommeillé pour pleinement apprécier le message de ce film autour de l’émergence de l’argent aliénant, corrupteur d’amour, de sincérité ou de foi.
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