Il y a la violence physique.
Brutale.
Mais dont il est globalement aisé de se défaire pour peu que l’on soit un esprit indépendant.
Ou dont on peut pour le moins apprendre les techniques pour se protéger.
La violence verbale…
Aussi bestiale.
Mais qu’un esprit fin aura aussi vite fait de canaliser, manipuler ou contourner.
Et la violence mentale aussi.
Plus sournoise.
Car elle n’est plus de l’ordre de la pulsion.
Elle révèle souvent la perversion de l’attaquant décidé à blesser
Ou la faiblesse de l’attaqué à qui on n’a jamais expliqué qu’il fallait là aussi se défendre, ou se protéger.
Et bien souvent, la seule option valable sera de fuir, plutôt que d’entrer dans la danse infernale et manipulatrice de l’attaquant.
…et il y a la violence que l’on ne doit pas fuir.
La pire de toute.
Celle dont on n’a jamais appris à se défendre.
Celle qu’on parvient à peu près à maintenir à distance en la distrayant,
mais qu’on renonce, à tort, trop souvent à combattre à bras le corps.
Cette violence que l’on s’inflige soi-même,
immobile, dans l’intimité de notre esprit indiscipliné.
Et on boit, on fume, on baise, on joue, on écrit…
Pour ne pas avoir à combattre cette souffrance inhérente à notre condition humaine.
Et on a peur quand la souffrance est telle que les distractions ne la soulagent plus.
Car cette souffrance ne peut être évitée.
Au contraire, il faut écouter ce qu’elle cherche à nous dire…
… encore faut-il en avoir la force.
Tout à fait d’accord ! La violence qu’on s’inflige à soi-même est une des pires et des plus sournoises car elle se cache derrière des principes, des illusions, de la culpabilité, etc….. Qu’on ait la force ou pas de la regarder en face, un jour ou l’autre il faut oser le faire car la paix intérieure passe par cette étape, sinon c’est du déni.
Strepsils, enlève les maux de la bouche…
Et Paul, enlève les mots de la bouche
@kalamity
Cela ne demande-t’il pas beaucoup plus de force encore de ne pas l’écouter?
@angelina
Rien à ajouter. Je signes où?
@jaiia
‘tain, t’es balaise en slogan!
…et c’est pas beau quand tu te mouches.
Ce qui n’a rien à voir, mais après tout pourquoi pas?