Merde! Je suis fatigué!
Épuisé…
Exténué?
Peut-être, vous choisirez bien l’adjectif que vous préférez.
J’suis juste crevé quoi!
Pourtant… et désolé d’exposer ce détail insignifiant jusqu’à vos écrans, mais je dors plutôt bien.
En tout cas pas plus mal que ces dernières années.
J’ajoute qu’il n’y a plus aucun réveil qui vienne me hurler dans les oreilles de bon matin…
Cela devrait plutôt aider à me reposer au contraire, non?
Car depuis deux mois, je n’ai d’autres activités que celles que je choisis pleinement.
C’est un luxe qui devrait plutôt me remplir en chaque instant d’une énergie délicieuse, n’est-ce-pas?
Et pourtant, je me sens à plat…
C’est bête hein?
Mais voyez-vous, je suis doté d’un appareil neuronal qui ne sait s’empêcher de turbiner en permanence.
Et il turbine généralement dans le vide d’ailleurs.
Car, au risque de vous décevoir, il n’en est jamais rien sorti de plus intéressant que ces récoltes hebdomadaires de billets de blog plus ou moins savoureux, plus ou moins croquants.
Quant à ce qu’il ait déjà produit quelconque objet ou pensée utile, si cela lui était arrivé, je le saurais!
Quoi qu’il en soit de la considération que j’ai pour cette satanée bestiole, il reste que c’est bien elle qui me fatigue.
La disparition des contraintes lui permet de partir dans tous les sens.
Et je n’ai pas (et j’aimerais pouvoir ici insérer le mot « encore ») la force de la dresser, de la discipliner, de la canaliser vers le seul projet pour lequel elle devrait s’activer.
Le seul projet qui une fois plus enclenché me permettra peut-être enfin de gouter à la douceur du repos de l’esprit…
Peut-être…?
Discipline interne forcée ou contraintes externes acceptées, est-ce donc là le seul choix qui s’offre a celui qui se laisse encore trop facilement distraire?
la fatigue physique, est liée à la fatigue morale… Le temps que tu as, après 10 de labeurs, est déroutant, fatigant, parce que, même s’il permet de faire ENFIN ce que tu veux, te laisse aussi beaucoup de temps pour penser à rien, à tout…..
10 ans de travail, donne à notre corps un rythme et ce n’est pas en quelques semaines que le corps s’habitue au nouveau rythme que tu lui fais subir surtout que le nouveau rythme est irrégulier, soumis à aucun horaire, à aucune pression,
@zinzin29
L’absence de contraintes nous soumet au contraire à la pression de la discipline, à la peur du temps qui passe