C’était une jolie histoire.
D’amour, comme toutes les histoires qui le sont.
Entre deux personnes.
Rencontre dans une soirée au milieu de solitudes urbaines terrestres.
Deux êtres.
Si proches et si loin
Si semblables et si différents.
Comme tant de binômes d’humains.
L’autre dit que l’amour ne durait que trois ans.
Boulechite oui.
L’amour, le véritable, n’est pas temporel.
C’est la possessivité amoureuse-sexuelle qui dure trois ans.
Ou trois mois.
Ou trois minutes si l’alcool et les hormones se sont liés pour jouer un mauvais tour.
Mais l’amour vrai lui subsiste toujours.
Il évolue.
Il prend une autre forme.
De la passion a l’amitié.
De l’intimité a la tendresse.
De la confiance à la confiance.
Nos esprits tordus veulent croire que l’amour est un ami instable.
Qu’il finit toujours pas nous faire mal.
Que c’est de sa faute si on pleure.
Mais ceci n’est vrai que dans une vision matérialiste de l’amour.
De cette idée fausse qu’il est quelque chose que l’on a et que l’on peut donc perdre.
Mais l’amour vrai, lui n’est jamais douloureux.
Il est doux, suave.
Il se souvient des confidences.
Des rires et des peurs.
Comme autant de scènes d’un bon film, qu’il garde au chaud au fond de nos cœurs.
Et il n’a pas peur des lendemains qui seront différents, car il sait que bien heureusement, nous sommes les seuls responsables de nos bonnes et de nos mauvaises heures.