Hier soir, je me suis souvenu de l’existence d’une catégorie de musiciens particulière pour moi.
Ces artistes que je sais aimer sans pour autant leur avoir jamais prêté une oreille bien attentive.
Ainsi, quand j’ai vu que Jay Jay Johanson passait chez mes nouveaux voisins du Bataclan, je n’ai pas hésité à le noter sur mon agenda… tout en réalisant, alors que je m’y rendais, que j’étais presque incapable de citer les titres de ces morceaux.
Et ce fut un de ces concerts délicats.
Iconoclaste comparés à tous ceux que j’ai le bonheur de voir régulièrement.
Une pause musicale poétique au cours de laquelle j’ai pu laisser mon esprit divaguer autour de mes quelques obsessions du moment.
La voix de Jäje m’apportant, étrangement, les réponses aux questions que je me posais alors.
Et puis j’ai aimé la conclusion, durant laquelle Jay Jay remerciait la salle, remerciait Paris, remerciait la France d’être toujours, quoiqu’on en dise, un de ces pays capable de porter aux nues ces artistes d’ailleurs, pas toujours prophètes en leur pays…. « You created my life »
Voulant remercier chacun d’entre nous, Jay Jay traina longuement sur les bords de la scène pour raconter à qui osait s’approcher ses souvenirs et son amour de Paris.
Pour ça, et surtout pour ces deux heures de grâce regénératrices, je l’en remercie humblement…
Merci pour ce partage
Voilà que je regrette de ne pas y être allé, cette fois-ci…
@Nicolas
De rien!
J’ai rarement vu un artiste aussi désireux de partager/échanger avec son public que Jay-Jay ce soir là