Ce qu’il faut aux hommes, ce n’est pas quelque chose avec quoi faire, mais quelque chose à faire, ou plutôt quelque chose à être.
Il en est mille pour massacrer les branches du mal contre un qui frappe à la racine, et il se peut que celui qui consacre la plus large somme de temps et d’argent aux nécessiteux contribue le plus par sa manière de vivre a produire cette misère qu’il tache en vain de soulager.
Ne restez pas la à remplir le rôle d’inspecteur des pauvres mais efforcez-vous de devenir une des gloires du monde.
En général, les hommes, même en ce pays relativement libre, sont tout simplement, par suite d’ignorance et d’erreur, si bien pris par les soucis factices et les travaux inutilement rudes de la vie, que ses fruits les plus beaux ne savent être cueillis par eux.
Le luxe, en général, et beaucoup du soi-disant bien-être, non seulement ne sont pas indispensables, mais sont un obstacle positif à l’ascension de l’espèce humaine.
Nos inventions ont coutume d’être de jolis jouets qui distraient des choses sérieuses.
L’opinion publique est un faible tyran comparée à notre propre opinion privée. Ce qu’un homme pense de lui-même, voilà qui règle, ou plutôt indique son destin.
Si ta main est abondante, sois généreux comme le dattier; mais si elle n’a rien a donner, soit un azad, ou homme libre, comme le cyprès.
Henry David Thoreau – Je vivais seul dans les bois
Extrait de Walden ou La vie dans les bois
Ce livre m’a l’air bon
mais il y a tant à lire !
Justement j’ai lu dernièrement:
« Petit traité sur l’immensité du monde » de Sylvain Tesson
(Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied) et…
ça donne envie de partir, assurément
Merci du tuyau. Je vais chercher ça. Le thème me parle beaucoup effectivement, et ce n’est pas l’envie de l’imiter qui manque.