Quand votre esprit tourne en rond sur une idée fixe, il faut impérativement prendre le temps de le calmer.
Si en même temps, vous cherchez à faire autre chose que ce sur quoi il tourne, cessez immédiatement! Vous perdez votre temps! Ce serait comme essayer de servir proprement une coupe de champagne en souffrant d’un syndrôme parkinsonien aigu : Totalement vain, et vous vous ferez mal au moral à la longue!
Il faut donc apprendre à se vider l’esprit avant de reprendre toute activité plus utile. Vous pourrez par exemple écrire ou taper comme un malade sur un clavier jusqu’à ce que l’obsession ait été distraite. Un bouquin ou un bon CD peuvent aussi faire l’affaire. Pensez toutefois à vous adapter aux circonstances! Dans un cadre professionnel par exemple, vos collègues et autres supérieurs hiérarchiques ne sont peut-être pas encore prêts à vous voir bouquiner en pleine journée. Vous aurez beau clamer que ceci est pour l’apaisement de votre esprit, et ceci dans le seul but de retrouver rapidement votre productivité légendaire, rien n’y fera et il est même possible que certains vous traitent de fumiste…
Ce traitement simple devrait régler la plupart de vos petites obsessions quotidiennes.
Toutefois si les symptômes réapparaissent systématiquement, vous souffrez alors probablement d’une obsession chronique. Ennuyeux… Il va en effet vous falloir beaucoup plus de finesse pour convaincre votre entourage, a fortiori professionnel, de votre implication sur la durée.
En traitement d’urgence, privilégiez définitivement l’écriture dans le corps d’un email de tout ce qui vous passe par la tête! Ca soulage et, à court terme pour le moins, on pensera que vous focalisez toute votre attention sur un email importantissime qui doit permettre de fermer sa gueule à ce fameux client retors.
L’autre traitement à court terme pourra consister, si vous en avez la possibilité, à vous inoculer le virus de la réunionite. Très puissant, vous passerez alors rapidement tout votre temps dans une salle de réunion à faire des plans qui n’ont aucune chance d’aboutir mais qui auront la vertu de divertir votre esprit.
Vous entendez toutefois bien qu’il vous faut un plan à plus long terme pour soulager cette obsession chronique. Pas une mince affaire, n’est-ce pas ? Une obsession est très souvent une peur déguisée. Alors, de quoi avez-vous peur ? Une fois la peur comprise et identifiée, de deux choses l’une: Soit vous vous y confronterez de façon à ne plus avoir raison d’avoir peur, soit vous réaliserez sans même avoir besoin de vous y confronter que vous n’avez pas à avoir peur.
Je me suis bien fait comprendre ?
Pas d’autres questions ?
Alors, au boulot, bandes de glandeurs!