«Des gens qui passent.
Qui courent en marchant.
Un homme arrêté au milieu du terre-plein séparant le boulevard.
Il tourne.
Doucement.
Imperceptiblement.
Souriant.
Toujours souriant.
Ils ne le voient pas.
Plus.
Enfin pas plus qu’un arbre quoi.
Un arbre qui tournerait.
Souriant…ou se moquant?
C’est selon l’humeur des gens.
Enfin de ceux qui le regarderaient de temps en temps.
Et puis le soir arrive.
La nuit vient toujours magnifier le jour.
Le soir venu, l’homme-arbre se met à courir.
A faire le clown.
Il ondule son écorce.
Il s’arrache les cheveux en se marrant.
Puis se les recollent… Juste pour voir quoi!
Il fait n’importe quoi.
Juste pour le plaisir de faire n’importe quoi.
Puisqu’être, c’est faire n’importe quoi. Et en rire!»
Et sinon cette semaine, j’ai surtout écouté Paul McCartney et les Beatles, Arctic Monkeys, Radiohead, The XX et Massive Attack.
il est très beau, ce poème
@V.
Merci!