Si il n’y avait que deux inconnues dans les équations personnelles, les calculs seraient sans doute plus simples.
Je voudrais avoir, comme les animaux, l’instinct de mes besoins. Tout deviendrait évident et facile, au lieu de balancer entre l’impatience des désirs superficiels et la recherche confuse des besoins profonds.
Cette niaiserie de fausse jeune fille vierge de la tête aux pieds, sexe exclu, ce sourire unique composé une fois pour toutes, le même pour chaque occasion, cette facon a l’approche d’un homme de paraître entrer en état de succulence délicate, ce côté cristal-ne-me-touchez-pas-ou-je-casse qui fait les meilleurs centenaires…
Il pratiquera donc l’égoïsme, la plus decriée des vertus.
La volonte de n’être pas nuisible est le commencement de la vraie bonté.
Extraits de « Les Choses de la Vie » de Paul Guimard