Et si il n’y est rien dans le passé à regretter, est-ce une raison pour être optimiste?
Si il n’y a rien du présent auprès duquel on souhaite sincèrement resté engagé, est-ce une raison pour se sentir libre?
Voire libéré?
N’est-ce pas simplement que l’on est totalement paumé?
Qu’on l’a toujours été?
Perdu à milles vies de celle que l’on doit vivre?
Si il n’y a rien, pas un souvenir dont on peut se dire « j’aimais bien ça… Hum… Oui, c’était chouette… J’aimerais ressentir çà à nouveau »…
…est-ce juste parce-qu’on est lucide?
Ou indépendant?
Voire même désespéré?
Presque déjà condamné ?
Ou juste un pauvre con, vieux garçon damné de lucidité…
Indépendant certes, mais désespéré de ressentir l’envie de l’être un peu moins…
S’il n’y a rien à regretter du passé, ni de volonté d’attachement au présent, c’est qu’on est en train de changer et que l’inconnu nous attend. Ce n’est pas toujours facile de dire au revoir au passé, même celui qu’on ne regrette pas.
@angelina
Cela l’est d’autant plus quand on ne parvient pas encore à apercevoir ce futur que l’on espère enthousiasmant et « attachant »