Traduit de l’Américain par Yolande Du Luart
Acheté il y a quelques années 6€ dans une FNAC quelconque
Synopsis:
«Où tu vas, tu es s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent commencer ou approfondir une pratique de la méditation pour se libérer du stress et trouver le chemin de la guérison.
En apprenant à vivre dans le présent et en éveillant votre conscience, vous aurez accès à des ressources de joie, de créativité, de santé et d’intelligence dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.»
Revue:
C’est un ouvrage dont la critique est un peu absurde en vérité. C’est plus un mini-dictionnaire de la méditation. Un bouquin dans lequel on peut se replonger de temps à autre.
Mais si il a une grande qualité, c’est celle de parvenir à concilier cette pratique issue des cultures orientales avec le monde occidental.
Le discours y est suffisamment pragmatique et pratique pour s’ouvrir à tous.
Citations:
Quand nous comprenons que «tout est là», nous pouvons abandonner le passé et l’avenir et nous éveiller à ce que nous sommes maintenant, dans le moment présent.
Si vous arrêtez les ici, il y a des chances que vous arrêtiez aussi les moments du là. Si votre esprit n’est pas centré ici, il ne sera pas centré là non plus.
Peu importe que vous utilisiez la drogue ou la méditation, l’alcool ou le Club Med, le divorce ou l’abandon de votre boulot, vous ne réussirez pas à vous transformer avant d’avoir fait face aux difficultés présentes, avant de les avoir assumées avec pleine conscience en laissant les aspérités de la situation arrondir les angles.
Cependant, au lieu de mettre fin à ses jours, il décida (…) de continuer à vivre comme si il était mort cette nuit-là.
Si je ne peux rien faire d’utile, j’aimerais au moins faire aussi peu de mal que possible.
En fin de compte, c’est notre inattention qui nous emprisonne. Perdant contact avec l’étendue de nos possibilités, nous nous enlisons dans nos habitudes de réactions impulsives et de reproches compulsifs.
Nous payons toujours un prix quand nous nous raccrochons au sentiment d’«avoir raison».
Peut-être que la chose la plus «spirituelle» que nous puissions faire serait simplement de tout voir par nos propres yeux, et d’agir dans un esprit d’intégrité et de bonté.
Mon livre de chevet de l’été, que j’ai trouvé beaucoup mieux que les bouquins de Mathieu Ricard, d’ailleurs !
Je n’étais pas arrivé au bout la première fois que je m’y étais tenté l’année passée.
Sans doute parce-que je le considérais un peu trop comme un guide de voyage et que je cherchais un peu bêtement à reproduire immédiattement certains des « conseils » qui y sont fournis.
Cette fois-ci, il est bien mieux passé.
Je n’ai pas de base de comparaison avec les bouquins de Mathieu Ricard, mais tu as sans doute raison