Edition J’ai Lu – Aventure Secrète
Traduit de l’Américain par Alain-René Gélineau
A la fois essai autour de la « spiritualité » ayurvédique, et guide pratique, pas toujours aisé à lire.
Intéressant de s’y référer de temps à autre pour un rappel de bon sens sur le « savoir-vivre » d’un humain relié à la nature.
Citations:
« Un adulte bien dans sa peau est censé accepter le fait de tomber malade, de vieillir et finalement de mourir. (…) Emotionnellement et instinctivement, je n’en crois rien. Tomber malade et se dégrader physiquement me semble une erreur gigantesque, et j’ai toujours eu bonne espoir qu’un jour quelqu’un viendrait la corriger »
Combien d’entre nous sont encore doués de cette aptitude innocente à aimer et faire confiance, avec laquelle naît tout bébé?
Laissez simplement s’en aller les imperfections, et la perfection jaillira d’elle-même.
Merci. Voici une chose de faite.
Je ne connaissais pas l’enseignement de Deepak Choprah, et je ne suis pas en accord avec ce qu’il écrit ici.
En ce qui me concerne, toute manifestation dans la matière doit mourir – naître – se décomposer – se recomposer. Telle est la loi de la nature même. Sans cela, plus de saison.
Mais aussi, la voie de l’évolution même, qui au travers ses manifestations, expérimente la matière et pour évoluer, passe à autre chose. Ainsi, les vers sont devenus des insectes, puis des reptiles, mammifères et êtres humains. Sans mort de la matière, pas d’évolution de la matière. Au delà, la mort n’existant pas, la conscience doit bien prendre une aspect palpable pour tout expérimenter et donc, choisir, des formes de vie ephémères.
La medicine moderne se trompe fortement en voulant prolonger artificiellement la vie des êtres humains. Une chose est sûre, ils n’auront plus rien d’humains.
Voila en gros, mon avis
@eipho
Merci de ton commentaire l’ami.
Toujours un plaisir d’avoir ton avis par ici!
Quelques précisions puis mon avis sur la question.
En premier lieu, les citations que j’ai repris ici, ne sont que les passages qui m’ont le plus touché. Clairement pas un résumé du livre, ni même vraiment un aperçu de la pensée de Deepak Choprah. Cet ouvrage-là, plus un guide pratique de l’Ayurveda, n’est sans doute pas le meilleur pour cela d’ailleurs.
Ensuite, j’aurais dû préciser que la citation à laquelle tu réagis (p.17 du bouquin) est entre guillemets sur ce billet, car Deepak Choprah y cite une de ces patientes. Sans doute pas un hasard qu’il ait choisi la forme de la citation plutôt que de l’affirmation ici.
Ces précisions étant faites, ton commentaire est très intéressant. Je ne sais pas vraiment si je suis en accord avec ou pas.
Je vais tenter de détailler ma pensée.
Effectivement, l’être humain est matière, et atteint un stade de son évolution où il l’a suffisamment expérimenté pour ne plus vouloir/avoir à l’expérimenter plus.
Il va alors choisir de mourir ou pour le moins disparaître de la matière.
Mais en quoi cela impliquerait-il que son passage dans la matière nécessite plusieurs vies?
Le cycle de renaissances, même symboliques, existe bien au sein d’une seule existence.
En quelques décennies, j’ai parfois l’impression d’avoir expérimenté 3 ou 4 types d’existence différentes.
Faudrait-il expérimenter plusieurs formes de matière?
Plusieurs typologie de vies?
Rien ne devrait empêcher d’expérimenter toutes les vies que l’on souhaite expérimenter au sein d’une seule existence.
Mis à part les limites que l’on se fixe.
En théorie pour le moins.
Cet aspect là peut être sujet à un très long débat.
Pour en venir au livre de Choprah, il n’évoque pas ici directement le fait que la mort pourrait ne pas exister. Il envisage l’idée que l’être est un corps-esprit, et que la dégénérescence du corps jusqu’à la mort provient aussi de cette idée que l’esprit accepte l’idée qu’il doit tomber malade puis mourir.
Il met aussi en avant la nécessité d’inscrire ce corps-esprit dans la nature, et de réapprendre à l’homme à vivre selon les cycles naturels.
Pour reprendre l’indicateur, forcément limitatif, de la longévité, il prend le parallèle d’arbres qui, plantés au centre d’une avenue passante d’une ville ne vivront qu’une cinquantaine d’années, mais plantés sur les flancs d’une montagne peuvent vivre quelques millénaires.
Si l’être humain s’incrivait parfaitement en harmonie avec la nature, dans cette idée de « Santé Parfaite », pourquoi est-ce qu’une vie humaine ne durerait pas elle aussi plusieurs siècles, et ne cesserait que quand l’âme, à un certain niveau, aurait décidé qu’elle n’avait plus rien à apprendre de la matière.
Et peut-être même que dès lors, il n’y aurait pas dégénérescence du corps, mais juste disparition.
Je savais bien que j’allais faire trop long. :-$
Et tout ceci ne sont que des élucubrations théoriques, personnelles, et non vérifiables.
Yep ! merci pour cette réponse.
J’y répondrai demain ou samedi
A+
Salut Jub. Haha ! je me doutais bien que je m’étais planté sur Deepak
Alors, plusieurs vies dans la matière, pourquoi ? vrai, faux ?
… ça risque d’être long… hihi
Le cerveau humain est constitué de trois cerveaux acquis au fil des millénaires.
1) cerveau reptilien, instinct de survie.
2) celui du mammifère, où l’être dévelloppe l’affection, le clan…
3) homo sapiens, confection d’outil, reflexion…
Ces trois cerveaux sont les uns sur les autres tels des couches surperposées.
Deuxièmement, bon nombre de gens, dont je fais partie, se rappelle de certaines de leurs vies antérieurs. Et même jusqu’à une existence animale. Ceci a été vérifié, démontré par ces personnes, leur proche etc, comme ces moines tibétains, enfants, qui se rappelent d’objets leur ayant appartenu dans leur vie précédente, et cela, avec vérification d’anciens qui ont connus l’incarnation précédente et ces dits objets.
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais je ne suis pas un livre
Je pense que tout ça à un sens très important, car rien ne peux s’acquérir au cours d’une simple vie à part ce que cette vie peut apprendre, hors, l’univers et si vaste, même avec son minimum établi sur Terre, un seul être ne pourrait tout expérimenter de cette matière. Car un cerveau est conditionné de par son caractère et personnalité de naissance, qui certes peut évoluer dans une vie, mais ne connaitra pas tout ce qui pourra lui être nécessaire pour sortir de la matière terrestre. Ce n’est seulement lorsqu’une chose à été pleinement comprise, pleinement assimilée, pleinement vécue sous tous ses aspects, que l’entité change de monde.
Qui pourrait dire qu’une seule vie lui suffit ? Il faudrait que ce soit un être surdevellopé, qui n’aurait pas un cerveau d’un homme de maintenant, mais bien plus vif et receptif. Le notre éclaterait à une telle vitesse d’emmagasinement.
…euh, il me semblait que j’avais autre chose à dire.. ça reviendra peut-être dans la journée.
Pour revenir à Deepak, j’apprecie la pensée que tu me décris à la fin, tout à fait en accord.
Bon week-end_