Je suis seul dans ce bureau.
Figé derrière un écran où je zappe sur ces distractions virtuelles qui me permettent de ne pas avoir à faire ce que je dois pourtant me démerder pour faire…
A moins que je ne parte me cacher quelque part…
Oui…
Peut-être oui…
Disparaître de cette boîte.
Disparaître de ce métier.
Disparaître de cette industrie.
Disparaître de ce système…
Et de tous ces projets dont la seule utilité sociale est de remplir le compte en banque de celui qui l’a initié.
Car dans quelques semaines, je serai enfin seul.
Totalement et réellement seul cette fois.
Prêt à débattre avec moi-même sans l’anesthésie du salaire.
Paré à arbitrer mes contradictions afin de trouver le chemin de sortie de ma prison mentale.
Car je crois encore qu’il en existe un de chemin…
Mais alors pourquoi est-ce que je ne parviens plus à me convaincre d’avancer vraiment?
Dis moi toi!
Toi qui voit forcément!
Toi qui sait ça sûrement!
Pourquoi??
It’s not going to stop til you wise up
C’est comme, une touche au football.
Des fois, on voit un bon co-equipier à qui lancer la balle, qui est demarqué. Des fois, on attend plus longtemps et on stagne à la même place. Sauf que, le temps tourne et le jeu continue.
Se voir, dans une immobilité passagère, permet parfois, d’obtenir.. de meilleurs « résultats »
(en espérant, n’avoir pas trop été hors sujet) _
C’est au coeur du sujet au contraire.
Le debat incessant entre la raison qui hurle que « quelquechose » se passe, et le feeling qui chuchote « encore un peu de patience, tu y es presque… »
[…] ne peux même plus geindre que l’on m’a enfermé à l’intérieur… Car indubitablement, je ne suis plus caché dedans… Et je ne saurais pas même vous dire où […]