Lucky Luke

Je suis allé trop loin.
Sans doute.

Je suis un solitaire qui se sent seul.
Un muet qui hurle à l’amour…
Partout.
Pour tout.
Pour tous.

Un homme triste de constater chaque jour que les autres ne voient pas.
De constater qu’il ne voit plus les autres.
Ces quelques-uns qui voient comme lui.
Qui savent que tout ceci n’est qu’une comédie urbaine grotesque.

Alors je plaisante, ne crachant jamais sur un bon mot.
Ou sur une quelconque rhétorique absurde pour amuser la galerie, et me pamer de baume à l’âme.

La vérité sur cet homme, c’est qu’il se sent seul.
Ou perdu.
Perdu à des années-lumière d’un chez-lui dont il a oublié l’adresse…
Mais qu’il continuera à rechercher.
Vaille que vaille, coute que coute…

...et Aussi

No comment