Nanowrimo, c’était rigolo

Il y a un peu plus de trois semaines, j’ai été intrigué par l’ami Richard qui sur twitter énumérait des chiffres curieux. « 14641 for Nanowrimo »…

Interloqué, je lui demandais de m’expliquer de quoi il s’agissait…
Tous les mois de Novembre depuis 1999, un site, Nanowrimo, organise ce défi consistant à écrire un roman d’au moins 50 000 mots entre le 1er et le 30.

Quelque chose à gagner ?
Non, juste le plaisir, voire la satisfaction, de se dire qu’on l’a fait…
Et ces modestes badges virtuels certifiant que l’on a copié sur leur site un texte d’au moins 50 000 mots.

Je ne saurais expliquer pourquoi j’ai eu envie de le faire.
Ce n’est pas une vocation ancienne trop longtemps frustrée et qui n’attendait qu’un signal pour être libérée.
Plutôt l’idée que l’on utilise tellement souvent son temps à des futilités que je me promettais ainsi de l’utiliser à réaliser quelque chose m’apportant une grande satisfaction personnelle…

Me reste encore toutefois le temps de la relecture et des corrections.
Puis celui de la recherche d’un imprimeur bon marché qui me permettra d’en avoir une jolie version reliée que je donnerais à qui veut la lire…

Cela s’appelle La Dernière Réunion, et les premiers mots sont les suivants:
« Je crois que c’est mieux ainsi, tu sais »…
Pathétique.
C’est tous ce que je trouvais à dire alors que tu me pleurais dans les bras…
Je crois que c’est mieux ainsi tu sais. Une espèce d’affreuse phrase automatique dans ces circonstances…