…sans doute suis-je entre deux territoires?
comme souvent
hésitant, par peur, à m’en retourner
courir dans ces contrées qui donnaient la nausée
espérant, que pour quelque temps au moins, le confort de l’habitude me permettrait de me ressourcer
ou courir, toujours plus loin, encore plus vite vers ce territoire inconnu
espérant enfin y trouver un havre de paix stable
un chez-moi que je n’aurais pas envie de détruire tous les trois ans
des fondations suffisamment solides pour que je les regarde avec le souvenir heureux et fier de la naïveté avec laquelle que je m’étais astreint à les construire…