Au début, on est seul.
Tout seul.
Et n’allez pas me dire qu’un troupeau d’humains hystériques et braillards en comité d’accueil change la donne.
Le retour sur cette planète absurde est d’une souffrance telle qu’elle ne peut être vécue que seul.
Et à la fin, on est seul.
Aussi.
Toujours tout seul.
Et peu importe, qu’un niard pleurnichard vous tienne la main à la seconde du dernier souffle.
C’est bien tout seul que l’on fait ce « dernier » voyage.
Alors pourquoi persister à croire que nous ne sommes pas toujours seul?
Au début et à la fin.
Et ainsi tout au long du chemin…
Et pourquoi penser que cela est triste?
Et en quoi cela serait-il effrayant?
Puisqu’en prendre conscience est la première marche vers soi.
Et que l’expérimenter est ainsi source de cette joie pure et durable qui est celle de se (re)trouver.
J’l’aurais pas mieux dit !
Ah mais non ! Ah mais non ! Être seul se décide. J’ai décidé de ne pas l’être. Pas l’être dans le sens « pas le seul être ». Je suis plusieurs. Des voix. Des avis. Des envies. Pas tout seul à être dans ma tête.
Parfois même (je dis bien parfois), je laisse rentrer quelqu’un d’autre. Quelqu’une surtout. Mais ce n’est pas facile, il n’y a pas beaucoup de place. Et puis c’est vrai, pour marcher ce n’est pas facile d’avoir quelqu’un dans la tête. Ca déséquilibre, d’une certaine façon.
Donc au final… j’ai tous les 2 raison
@boronali
Merci!
@Damien
Je suis d’accord avec toi. Mon propos est de rappeler cette évidence oubliée.
Qui que ce soient ceux qui sont à côté. Que l’on les choisisse ou les subisse.
Qu’on les laisse entrer jusque dans l’intimité de notre esprit.
Qui qu’ils soient, chacun reste seul tout le temps.
Et c’est par cette prise de conscience que l’on cesse un certain nombre de compromis destructeurs.
Joliment répondu