Le texte original m’ayant nécessité une dizaine de lectures pour assurer une bonne ingestion, j’ai pris la liberté d’en adapter la traduction initiale de Bernard Patrat.
« Il ne veut pas se lever. A cause d’une certaine lourdeur. Le préssentiment d’une couche disposée pour lui, et qui n’est qu’à lui. Un sentiment d’y être en sécurité quoiqu’il arrive.
Mais il ne veut plus y rester couché non plus. A cause d’une inquiétude qui l’en chasse. A cause de sa conscience, de son coeur battant sans fin. A cause de la peur de la mort et de son désir de la réfuter.
Tout cela l’empêche de se reposer et il se relève.
Ce debout/couché, voilà sa vie!
Mais en réalité, il n’y a là aucun chemin qui mène à la vie. »
Ce chemin-là n’est que peur sans amour véritable.